Alors qu'un premier bilan laisse apparaître une sous-consommation des crédits du plan 5.000 équipements sportifs de proximité, le ministère des Sports, dans une réponse du 22 septembre à une question écrite de la sénatrice des Ardennes Else Joseph, a ouvert la voie à un assouplissement des critères d'éligibilité à ce dispositif doté de 96 millions d'euros en 2022 et de 100 millions dans le projet de loi de finances pour 2023.
À la fin août, dix dossiers représentant 103 équipements avaient été retenus au titre du volet national pour un financement total de 3,2 millions d'euros sur les 15 millions gérés directement par l'Agence nationale du sport (ANS). Au titre du volet régional, 850 dossiers, pour près de 1.300 équipements, devraient être financés pour un montant total de près de 50 millions d'euros sur les 81 millions gérés par les services déconcentrés de l'État en charge du sport (Drajes). Les équipements les plus financés sont les plateaux multisports, les espaces de fitness, les pumptracks, les skateparks, les pistes de padel et les terrains de basket 3x3.
Le ministère rappelle que les projets éligibles doivent se situer en territoires carencés : quartiers de la politique de la ville (QPV) ou leurs environs immédiats, zones de revitalisation rurale (ZRR), communes appartenant à une intercommunalité couverte par un contrat de ruralité 2021-2026, bassins de vie comprenant au moins 50% de population en ZRR ou territoires ultramarins.
Mais avec seulement 55% des crédits alloués sur les huit premiers mois de l'année et un premier appel à projets qui s'achève fin septembre, le ministère annonce déjà que "des propositions d'assouplissement des critères seront vraisemblablement proposées [sic] pour l'année 2023" lors du conseil d'administration de l'ANS à l'automne.
ncG1vNJzZmivp6x7o63NqqyenJWowaa%2B0aKrqKGimsBvstFop6WZnmKCcXyPZpyqrZmlsq6xza2qZqugpL%2B1tcWsZJ2dXaW%2FsMTIpqCtnV2rsrO%2FjK6lZpmjqLy2vMuiqqydnZq7tXnDnqpmm6Kewaa%2BxKw%3D