les pilotes prsentent leur point d'tape

October 2024 · 3 minute read


Parmi les 34 plans de la Nouvelle France industrielle lancés en septembre 2013, les plans "Qualité de l'eau et gestion de la rareté" et "Industrie du bois" ont chacun fait l'objet cette semaine d'un point d'étape par leur chef de projet devant le ministre du Redressement productif. Ce dernier avait souhaité désigner des pilotes nationaux parmi les responsables de groupes industriels des filières concernées en novembre dernier (voir ci-contre nos éditions du 7 octobre et du 26 novembre 2013).
Concernant le plan Bois, l'industriel pilote a également été reçu par Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, et Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. Dans un communiqué commun, les trois ministres annoncent les orientations considérées pour la filière bois : "réimplanter sur le territoire national les activités de transformation du bois et accélérer la massification de l'offre, dans le respect d'une grande qualité architecturale, notamment en faisant de la construction d'immeubles à vivre en bois le cœur de cette stratégie". Pour combler le retard pris dans la construction de logements en bois par rapport à d'autres pays, il serait nécessaire de "lever divers freins techniques, réglementaires et culturels, d'abord en qualifiant le produit dans une démarche pilote, puis en le déployant sur le territoire". Le communiqué précise en outre que "le plan se déclinera également en région et soutiendra les industriels locaux", à travers le soutien de l'Etat et des régions, "pour mettre au point ce concept d'immeubles en matériaux bois attractifs, reproductibles et exportables".
Sur la question de l'eau, l'ambition du plan est de "soutenir l'effort d'innovation", pour permettre à la France de "conforter sa position de leader dans le monde et  d'adapter les développements industriels aux enjeux de demain," dans un contexte de raréfaction de cette ressource, selon un communiqué d'Arnaud Montebourg du 26 mars. Il y est précisé que "quatre axes de développement de l'offre industrielle ont été retenus" lors de ce point d'étape ; parmi eux, "les stations d'épuration du futur à faible empreinte environnementale" et "le petit cycle de l'eau pour mieux limiter les pertes de ressources en eau sur le réseau et contrôler la qualité de l'eau". Par rapport à ces deux axes, le compte-rendu de ce point d'étape attire l'attention sur le rôle des décideurs par le biais de la commande publique, avec "l'ouverture de certaines possibilités d'expérimentation (usages des eaux usées traitées notamment)".

D'autres plans avaient déjà fait l'objet d'un point d'étape depuis la fin du mois de janvier: "Cloud Computing", "Rénovation énergétique", "Recyclage et matériaux verts", "Réseaux électriques intelligents" et "Véhicule à pilotage autonome". Le ministre du Redressement productif annonce que les feuilles de route définitives sur ces différentes thématiques seront présentées "avant l'été au comité de pilotage des 34 plans de la Nouvelle France industrielle". S'agissant du 34e plan confié aux régions, baptisé "Usine du futur", l'Aquitaine a déjà pris les devants en diffusant début février un appel à manifestation d'intérêt pour le développement et la modernisation d'entreprises industrielles ; l'appel se clôturera le 31 mars. 

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